FIGURES

samedi 2 mars 2013

Ils "shakent" contre leur gouvernement.

Certains passent leurs soirées à en rire, les intellectuels voient en lui une véritable calamité, tandis que d'autres pensent qu'il est un nouveau moyen d'exprimer son opposition.

C'est cet aspect du nouveau phénomène du Harlem Shake qui m'intéresse. Arrivé depuis le début du mois de Février sur Youtube, c'est sur le son du DJ et producteur américain Baauer qu'un groupe de personnes se déhanche en prenant des positions pour le moins suggestives et qui pour la plupart du temps, simulent des actes sexuels.

Alors, quand un établissement scolaire Tunisien en organise un, ça fait du bruit au ministère de l'éducation. Les sanctions tombent, les expulsions et les licenciements du personnels s'enchainent.
Révoltés par cette réaction, les étudiants ripostent sans hésiter et organisent aussitôt un énorme Harlem Shake devant le ministère concerné. Sur la page Facebook du mouvement, on affirme attendre plus de 10 000 personnes.



Au Caire, les faits sont similaires: un groupe de 70 Égyptiens s'est rassemblé devant le quartier général des Frères Musulmans pour montrer aux membres du pouvoir, dont le président actuel Mohamed Morsi leur désaccord. Les autorités ont arrêté quatre étudiants dansant en sous-vêtement, pour avoir commis "un acte scandaleux".

L'armée Israélienne a également été sanctionnée pour s'être déhanchée sur le fameux son. Et a été accusée d'"aller à l'encontre des valeurs de son pays".

Cette danse qu'on dit remplaçante du gangnam style, adulée ou détestée pourrait donc, si exécutée sobrement, être un moyen de s'opposer à des idées de façons passives sans s'attirer les foudres des autorités. 


Ça reste quand même vachement marrant quand ce sont les potes qui se déhanchent dessus:





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