FIGURES

samedi 23 mars 2013

Presse poubelle.

           Dans un monde parfait, le nom d'une demoiselle de la télé réalité, n'arriverait pas à aller plus loin que la presse people et les réseaux sociaux. Il ne réussirait pas à s'infiltrer chez Le Parisien, chez  France 5, Canal +, D8... 
          Vous êtes peut être comme le maire de Dijon, et vous aussi n'êtes pas au courant du buzz qu'a provoqué le "allô?" de notre "Nabilla nationale" (cf. le petit journal de Canal+ du 15/03/2013). Dans ce cas, veuillez visionner cette petite vidéo pour comprendre ce post.
            Les mayas avaient finalement peut être raison, bien qu'ils se soient trompés sur la date de la fin du monde, elle a tout de même eu lieu quelque mois après celle prédite: le 6 mars 2013 sur NRJ12 lorsque Nabilla, la bimbo de la nouvelle saison d'un programme de télé réalité a sorti son fameux "allô?".
            Dès le lendemain, des parodies étaient partagées sur YouTube, les tweets s'enchainaient et cela est malheureusement arrivé à l'oreille des journalistes. Ces derniers paraissent frustrés de ne pouvoir accéder aux principaux lieux de combats de la guerre du Mali. Car il faut l'avouer, il faut être assez désespéré pour consacrer une page entière, dans le Parisien par exemple, à madame silicone. Cette semaine, toutes les émissions y sont passées, les articles papiers étaient eux aussi bourrés de ce charmant "Allô?".
            La question qui se pose maintenant est: Pouvons nous en 2013 avoir des informations de qualité, faire confiance à la presse?
               C'est vrai qu'on peut douter, il y a maintenant deux semaines, on publiait dans le parisien une interview de la première mère porteuse française. L'info a été relayée sur les radios, les JT, les journaux papiers, jusqu'à ce que la mère de la personne intervienne auprès des journalistes pour leur dire que sa fille était atteinte de mythomanie. Certe, tout le monde peut se tromper, y compris les journalistes, mais ne pourrions-nous pas éviter ce genre de situation?
               Depuis quelques années avec l'essor de la technologie, et la possibilité de prendre des photos n'importe quand, on voit apparaître le phénomène de la course au scoop. De nombreux journalistes, dont la vocation première devrait etre de renseigner les populations sont maintenant motivés, par le scandale et comme pour beaucoup de personnes d'autres secteurs par l'argent.
Il faut savoir qu'en général, lorsqu'il se produit quelque chose, seules une dizaine de minutes est nécessaire à un journaliste, voire un particulier pour diffuser l'information sur internet. Mais cette rapidité peut également compromettre la qualité des textes, et souvent, les indications sont erronées.
              De plus, le choix des sujets des journalistes est parfois assez déroutant. Je citerai par exemple l'affaire Depardieu qui a pris une ampleur incroyable alors qu'on compte 16 otages français dans l'ensemble du Monde, et qu'on est en pleine période de crise economique.
               Bien sur, diffuser uniquement de mauvaises nouvelles n'est certainement pas une bonne chose pour le moral des français qui est d'ailleurs déjà très bas ces derniers temps.
             Mais faire de la pub à une femme dont le seul talent est de savoir gérer son image en arborant des décolletés plongeants et, qui ne doit pas passer les portes tant son égo a du grandir ces dernières semaines, n'est sans doute pas la solution pour éviter de voir apparaître une presse poubelle.

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